Bahia Loulou: Nice / Itaparica / Nice : épilogue

Le soir à la nuit tombée, sur la plage abandonnée / crédit photo : AL

Premiers pas sur la plage / crédit photo : AL

Un dernier post pour boucler la boucle puisque que les valises sont de nouveau bouclées... mais vides, cette fois-ci, et ont repris leur place dans le placard. L'appareil photo lui aussi est vide et se prépare pour de nouvelles aventures.

Quant à nous trois, nous avons repris le train de notre douce vie quotidienne.

Le Brésil nous manque. Enfin c'est surtout Anne et Felipé qui nous manquent... et pas facile de se replonger dans les photos et les jolis souvenirs qui nous semblent déjà très loin.

A la manière d'une jeune maman qui vient de mettre au monde son enfant, nous pensons même avoir souffert du "Brazil Blues" ou "Depréssion Post Brésil" si vous préférez... C'est dire !

Alors avis à ceux et celles qui comptent partir un jour dans ce "coin" du Brésil (on ne peut résumer le Brésil à Itaparica et Cacha Pregos) voici ce que nous en avons tiré de négatif et de positif.

Ce que nous avons le moins aimé :

Un Combi qui a pas mal d'heures à son compteur / crédit photo : AL

- Les transports en commun. Nous pensons surtout aux Combi (Voir photo ci-dessus). Il n'y a pas de sécurité particulière pour les enfants. Louise était simplement assise sur mes genoux. Certains conducteurs peuvent rouler très vite sur des routes pas toujours bien entretenues... et nous pouvions être jusqu'à 20 assis. L'avantage et l'inconvénient de ce mode de transport ? Il s'arrête là où vous voulez et parfois le freinage est, comment dire, inattendu.

- Le ramassage des ordures n'est pas régulier et la mauvaise habitudes des brésiliens de laisser (et parfois jeter) leurs détritus par terre peut gâcher le paysage à certains endroits. Un challenge pour ce pays en devenir !

Ce que nous avons adoré :

- La chaleur, l'hospitalité et l'accueil des brésiliens sont exceptionnels. Nous avons croisé mille et un sourire, surtout Louise :)

Jolie rencontre à Itaparica / crédit photo : AL

- Là-bas, c'est un peu comme le slogan d'un célèbre fast-food américain : "Venez comme vous êtes". Peu importe votre identité, votre taille, votre apparence, votre couleur de peau... on n'est pas jugé et on se sent bien dans ses "tongs" !

- Les paysages de cartes postales à faire pâlir de nombreuses destinations dites "de rêve".

- La musique omniprésente dans les rues, dans les bars, sur les plages... dès le matin et jusque tard dans la nuit. Les brésiliens ont d'ailleurs - et on ne vous apprend rien - le rythme dans la peau.

- La "gastronomie" brésilienne. On s'est régalé pendant 3 semaines et avouons-le, à notre grande surprise (voir notre post à ce sujet).

- A la Pousada Babalu (merci à Ira) nous avons adoré nous réveillé tous les matins aux chants des oiseaux.

- Un aspect également à ne pas oublier : l'argent. Tout est moins cher et tout ce négocie d'ailleurs (mais attention à ne pas abuser au risque de vexer).

Et pour nous qui sommes de jeunes parents, nous avons trouvé là-bas tout ce dont nous avions besoin : couches, petits pots, lingettes (à la pharmacie locale) etc et ce à des coûts raisonnables.

Pour ce qui est de la nourriture pour Miss Louise, les fruits (ananas, mangue, pastèque, fruit de la passion...), les légumes (potiron, courgette, pomme de terre, carotte, chouchou, tomates...), la viande et le poisson (surtout le poisson) ne manquent pas. C'est l'occasion de goûter de nouvelle saveurs ! Petit bémol cependant, les petits devront se passer des petits yaourts du style "Petit Filou" car nous n'en avons pas trouvé partout.

Du reste, heureusement que nous avions notre porte-bébé car en poussette nos déplacements auraient été beaucoup plus difficiles. Donc le mieux est d'opter pour ce mode de transport si vous êtes éloigné d'une grande ville.

Pour conclure ce blog, nous envoyons mille pensées et bisous à Anne et Felipe qui nous liront certainement depuis le petit cybercafé du village... et nous leur disons à très vite ;)

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